La musicothérapie, en tant que discipline thérapeutique, trouve ses racines dans les travaux de pionniers tels que Jacques-Émile Dalcroze (1865-1950), musicien et pédagogue suisse, qui a créé une approche pédagogique associant le rythme musical au rythme corporel dès 1903. Un autre acteur clé est Jacques Jost, ingénieur du son et mélomane français, qui, dès 1954, explore le lien entre musique et émotions, posant ainsi les fondements de la musicothérapie moderne. En 1970, Jost, en collaboration avec Édith Lecourt, fonde le premier Centre International de Formation à la Musicothérapie.

Édith Lecourt définit la musicothérapie comme suit : « La musicothérapie est une forme de psychothérapie ou de rééducation, d’aide psychomusicale, qui utilise le son et la musique sous toutes leurs formes comme moyen d’expression, de communication, de structuration et d’analyse de la relation. Elle se pratique en groupe ou individuellement, auprès d’enfants comme d’adultes. »

Gérard Ducourneau (A.M.Bx) ajoute que « la musicothérapie consiste en l’utilisation des éléments constitutifs de la musique (vibration, rythme, son, mélodie, harmonie) pour ouvrir les canaux de communication. »

La musicothérapie est une pratique thérapeutique qui utilise la musique et ses éléments (son, rythme, mélodie, harmonie) pour favoriser le bien-être physique, émotionnel, social et cognitif des individus. Pratiquée par des musicothérapeutes qualifiés, elle s’appuie sur des principes psychologiques et musicaux pour répondre aux besoins spécifiques de chaque patient.